mardi 2 octobre 2012

La réno - Part 2


Vous avez peut-être lu une de mes premières chroniques qui portait sur mes talents en rénovation. On dit qu'on apprend de nos erreurs. Ça reste à prouver dans mon cas.

Un petit résumé s'impose. Ma dernière aventure au pays de la rénovation domestique s'est soldée par une douzaine de visites à la quincaillerie, un weekend perdu, une facture salée et un gros mal de tête. Tout ça pour changer un robinet qui fuyait.

Un combat très similaire s’annonçait  sauf que cette fois, j'y vais pour la totale dès le départ. Ainsi, pas de surprises et une seule visite chez mes amis du Réno-Dépôt !

J'ose ici emprunter le nouveau mot que j'ai proposé à Jean-Charles de Shaka pour décrire ses aventures (faut bien qu'il serve si on veut le soumettre au Larousse), soit "Shakisme". Effectivement, tout ce qui semble simple au début va forcément apporter son lot d'imprévus de façon inversement proportionnelle à l'apparence de simplicité de la tâche.

Le projet


C'est simple: Ma petite salle de bain du rez de chaussé a besoin d'une cure de rajeunissement. Le robinet fuit un peu, l'évier perd son émail, et le comptoir imitation faux semblant de granite marbré artificiel est, disons-le, pas super tendance ! Conclusion, on change tout ! Ainsi, un seul aller-retour sera nécessaire. Il n'y a qu'à prendre les bonnes mesures. Le comptoir mesure 42 pouces et 1/8. les tuyaux ont 12 pouces de haut ! Je regarde bien les raccords pour acheter les bonnes valves ! On dirait bien que des 90 degrés sont nécessaires.

vendredi 3 août 2012

Le petit oiseau va sortir !


En cette période de vacances, je ne peux m'empêcher de penser à celui qui nous accompagne à chacune de nos escapades, à chaque moment important de notre vie ! J'ai nommé: L'appareil photo !

Également connu sous le nom familier de Kodak, comme dans: "On s'en va à Old Orchard, oublie pas ton Kodak, Fernande !", cet appareil déjà plus que centenaire est le témoin de tous nos moments heureux (ou gênants !). Étant moi-même un amateur de la boite à lentille, je ne pouvais passer outre ce phénomène de notre vie moderne.

Je l'avoue, j'aime prendre des photographies, ou comme disaient nos grands parents, des "portraits".

"Arrête de bouger Alphonse, le monsieur va prendre ton portrait !"

Il est tellement facile de nos jours d'immortaliser un moment historique, ou même banal. Surtout avec l'avènement des téléphones modernes. Il est maintenant pratiquement impossible de faire un fou de soi-même n'importe où dans le monde sans que quelqu'un n'immortalise le moment. Avant, on pouvait au moins argumenter:

"Non, tu te trompes, je n'ai pas grimpé sur la table de patio chez Nancy hier soir en maillot de bain,  avec un chapeau fabriqué avec le panier de fruits, en chantant Hound Dog d'Elvis, pour ensuite poursuivre Pétronille, sa chatte obèse, armé de ma fourchette, criant "Roast Beef ! Roast Beef !".

- Clic !

mardi 22 mai 2012

Comme une odeur de brûlé


La saison chaude est de retour ! On a vu, durant les dernières semaines, apparaître les feuilles et disparaître les abris "Tempo" ! Les oiseaux reviennent et les piscines partent ! Mais, quelle est la véritable vedette de cette nouvelle saison ? Qui est le roi incontesté des cours arrières ? Le prince du propane ? J'a nommé "Le Barbecue"!

Enfin, l'homme peut raviver ses instincts préhistoriques, et de pyromane amateur, pour nourrir sa famille malgré le vent, la pluie et parfois même les derniers relents glacés de l'hiver qui refusent d'abdiquer.

Encore une fois, je vous expose ici mon humble vision de ce phénomène, au travers mes innombrables expériences.

Un barbecue ne fait pas le printemps.

Tous n'ont pas la patience et la sagesse d'attendre que les dernières bernaches soient revenues de leur lointain sud pour démarrer la saison. Aussitôt que le mois de mars nous offre une chaude journée de 8 degrés ou plus, il faut célébrer en enlevant les 30 cm de neige sur la locomotive au gaz, tenterpar tous les moyens de ressusciter l'allumeur gelé et d'y déposer des gigantesques steak pouvant nourrir trois familles d'un pays en développement pendant 2 semaines. Quelle belle image que de voir le maître du gril, portant bottes et manteau d'hiver, grelotter dehors, une bière gelée à la main, tentant de se réchauffer sur la petite flamme de propane, pendant que ses convives s'amusent au chaud à l'intérieur !

jeudi 12 avril 2012

Fais dodo ...

Il est passé minuit. C'est le temps d'aller dormir et rejoindre mon amoureuse qui sommeille déjà depuis une bonne heure. J'entre doucement dans la chambre et tout est noir. J'y vais doucement pour ne pas la réveiller, mais je le répète, c'est le noir total. Je contourne le lit, trébuche sur le un panier de linge, me frappe le tibia sur la barre de métal du lit et me fracasse le petit orteil sur ma commode, tout ça sans le moindre bruit. J'ai sans doutes le visage rouge et déformé par la douleur, mais, je ne le dirais jamais assez, il fait noir, donc c'est un détail insignifiant.

Je me glisse doucement sous les draps, sans provoquer de remous, puis je ferme les yeux et je commence à dériver vers le pays des rêves.

Soudain, j'entends un son, un grognement peut-être ? Je perçois une subtile vibration qui semble se rapprocher. Le mouvement s'intensifie au point où je sens les murs bouger. Le lit semble vouloir se déplacer vers l'avant. Des plumes du matelas s'envolent, un oreiller fait un vol plané, une forme me frôle la tête. Je m'agrippe à mes couvertures, pensant à mon plan d'évacuation d'urgence. Encore quelques grognements, une ou deux secousses finales, puis … c'est le calme plat.

dimanche 26 février 2012

Intelligence artificielle


Je suis de la génération qui a vu naître la micro-informatique, l'Internet et la téléphonie cellulaire ! Ça vous donne une idée vague de mon âge.  J'ai bien dit la téléphonie cellulaire et non le téléphone tout court ! Quand même !

Ce qui fait des gens de ma génération, des individus qui n'ont pas de problèmes à adopter les nouvelles technologies. Adolescent, je ne sortais pas dans les bars ou dans les partys de gang. Ma sortie favorite était de passer le samedi après midi dans un Radio-Shack ! J'en étais au point où les vendeurs me saluaient et m’accueillaient par mon prénom.

Je ne me souviens pas avoir acheté grand-chose là, mais j'ai sans aucun doute passé des heures à essayer tous les gadgets. Je répondais même parfois aux questions des clients, au grand désespoir des vendeurs : "Non n'achetez pas ça, trop cher pour rien, ou pas assez fiable ...". À l'âge où mes copains se faisaient jeter en dehors des bars, moi je me faisais jeter en dehors des magasins d'électronique.

J'ai également été un des premiers à utiliser l'Internet moderne (le Web) au début des années 90. C'était merveilleux ! Il suffisait de brancher un modem sur l'ordinateur, puis le brancher dans notre prise téléphonique. Ensuite, il composait un numéro, suivi du bon vieux concert de grincements semblable à 50 personnes frottant leurs ongles simultanément sur un tableau vert, puis quand on était chanceux, un petit message apparaissait : "Connected at 1200 bauds" ! Pour ceux qui ne sont pas très techniques, c'est à peu près la vitesse d'une bonne secrétaire sur une dactylo électrique. Pour ceux qui sont trop jeunes, une dactylo électrique est un genre d’iPad à ruban dont les pages Web se déroulent et s'impriment automatiquement !
Là, on avait le monde à notre portée ! Enfin ... Un petit monde au début. On doit entrer une adresse qui ressemble à une formule magique :

samedi 11 février 2012

Qui l'eut cuit !


Notre ancêtre, l'homme de Neandertal passait ses journées à vaquer à trois occupations: Dormir, barbouiller les murs des cavernes et chasser pour se nourrir. 

Les visionnaires des années 50 l'affirmaient: Dans les années 2000, l'homme consacrera la majeure partie de ses journées à ses loisirs, se déplacera en voiture volante et s'alimentera grâce à des petites pilules de rôti de bœuf et de canard à l'orange.

Je crois qu'on a du manquer une sortie quelque part !

De nos jours, on constate qu'on est plus proche de notre grand père néandertalien que des prévisions de la société utopique dont rêvaient nos prophètes en herbe. À part dessiner sur les murs des cavernes, on fait exactement la même chose qu'il y a 250,000 ans, sauf qu'au lieu de chasser et manger, on va à l'épicerie et on prépare nos repas, ce qui est cent fois plus compliqué pour à peu près le même résultat.

dimanche 22 janvier 2012

Ode à la pub

La période des fêtes est belle et bien terminée. J'ai eu la chance cette année de pouvoir vraiment prendre une pause et relaxer un peu. Nous avons reçu la famille pour le réveillon le 24 et, comme il se devait nous avions préparé de la nourriture pour 70 personnes, alors que nous n'étions qu'à peine 18.

De plus, nous n'avions pas d'autres fêtes prévues avant le jour de l'an. Pour certain c'est un temps des fêtes un peu triste, mais pour moi c'est le paradis. Je vois certains amis qui vivent leur temps de fêtes comme un marathon « Iron Man ». le 23 on part du travail pour aller chez tante Marie au Saguenay, on couche à Roberval pour repartir pour le réveillon chez maman à Val d'Or mais on ne reste pas pour prendre le morceau de bûche à minuit car les parents de notre conjointe font un autre party que nous ne pouvons manquer sans blesser tante Mignonne qui vit peut-être son dernier Noël. Seize autres partys alignées pour les autres jours de la semaine, puis trois soupers du nouvel an, donc un le matin pour accommoder Oncle Léon qui part pour le Mexique en après midi. Bref, vous vous reconnaissez peut-être.

Mais moi, j'ai pu pratiquer le vrai repos. Je me lève tard et on n'a pas besoin de préparer de repas pour au moins 5 jours. On déjeune aux restants de tourtière, on brunch toute la journée à coup de petits sandwichs triangles, puis un bon souper au pain et aux fromages du Québec.

Et comme on a du temps, on peut en profiter pour relaxer en écoutant un peu de télé. Erreur ! J'avais oublié pourquoi je supporte de moins en moins la télé : La publicité ! Je suis certain que c'est une des plus grandes causes de stress dans notre société, mais on ne le sait pas parce qu'il n'y a pas encore de publicité pour promouvoir un remède antistress causé par la publicité.